Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine
Avec Ligne de crête, Maguy Marin reprend une question de l’économiste et philosophe Frédéric Lordon posée lors d’une conférence intitulée « Au-delà du capitalisme : Où en est le désir des gens ? » et compose une chorégraphie critique de la société de consommation.
La nouvelle création d’Angelin Preljocaj est un bouleversement romantique et chorégraphique autour de l’oeuvre majeure de Schubert : Die Winterreise.
Sur un plateau où lumière, son, geste et voix se répondent en contrepoint, La Tierce donne vie à l’invisible. Les cinq interprètes révèlent, fabriquent, frictionnent l’entre-deux pour recomposer un paysage épuré, une ode à l’anodin. Par un mouvement de travelling qui suit le cycle du soleil, se dévoilent petit à petit des reliefs enfouis, fragments de fictions et alternatives endormies. De l’aurore à la tombée de la nuit, La Tierce convoque les spectres de l’Arte Povera italien pour un voyage D’après nature.
Dans ce nouveau solo donné en création française, Jan Fabre célèbre avec son danseur Matteo Sedda, en une transe extatique, le corps vibrant et le corps glorieux.
En prenant appui sur un livre de l’historien Patrick Boucheron qui décrit une fresque toscane du XIVe siècle, la chorégraphe Gaëlle Bourges nous entraîne dans une réflexion sur la puissance des images et la faculté de bien ou mal gouverner.
Contrastant avec le côté intimiste des deux solos présentés par ailleurs, Belgian Rules/Belgium Rules présente la veine spectaculaire du travail de Jan Fabre. Avec cette pièce pour quinze performeurs, celui-ci offre une méditation puissante et baroque sur son pays.
Le FAB met Jan Fabre à l’honneur. Avec le solo Preparatio Mortis, le chorégraphe et plasticien flamand
livre une hypnotique méditation sur l’intensité de la vie.
En 1981, Maguy Marin s’inspirait de l’œuvre de Beckett pour révolutionner la danse. Après Pina Bausch en 2013, le TnBA poursuit son panorama des grands jalons de l’art chorégraphique contemporain.
No land demain ? veut rendre hommage à ceux qui ont quitté leur terre natale contraints par la guerre ou la misère.
Après OPUS 14 présenté en janvier 2016 au TnBA, Kader Attou nous revient avec une folle rencontre entre la danse hip-hop et Mozart. Un break à Mozart 1.1 est un dialogue inédit, une histoire d’amour entre deux univers que tout semble à priori opposer. Sur scène, 10 danseurs de la compagnie Accrorap et 10 musiciens de l’Orchestre des Champs-Elysées entremêlent les genres, croisent savamment tous les styles sur deux oeuvres majeures, Don Giovanni et Le Requiem.