> Spectacle de sortie de la troisième promotion de l’École supérieure de théâtre Bordeaux Aquitaine
Comédies barbares
Texte Ramón del Valle-Inclán / Traduction Armando Llamas (Actes Sud-Papiers)
Mise en scène Catherine Marnas assistée de Franck Manzoni et Bénédicte Simon
Scénographie Catherine Marnas en collaboration avec les élèves de l’École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Bordeaux Louise Digard, Gergana Georgieva, Claire Morin, Justine Saur
Son Madame Miniature / Lumière Michel Theuil / Costumes Edith Traverso / Chorégraphie Muriel Barra / Chant Sonia Nedelec
Avec les élèves-comédiens de troisième année de l’éstba Jérémy Barbier, Yohann Bourgeois, Raphaël Caire, Clémentine Couic, Simon Delgrange, Alyssia Derly, Annabelle Garcia, Anthony Jeanne, Ji-Su Jeong, Pierre Magnin, Axel Mandron, Julie Papin, Sophie Richelieu, Malou Rivoallan
et les élèves-musiciens du Pôle d’Enseignement Supérieur Musique et Danse Bordeaux Aquitaine Xabi Etcheverry, Valentin Laborde, Martin Lassouque, Jordan Tisné
TnBA - Grande salle Vitez / Durée estimée 2h45
> Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine
mar 07 & mer 08 juin 2016 à 20h
> Théâtre de l’Aquarium, la Cartoucherie - Vincennes
du 23 au 26 juin 2016
> Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine
Reprise du 3 au 10 novembre 2016
Information et réservation : http://www.tnba.org/evenements/comedies-barbares
A propos des Comédies barbares, Catherine Marnas annonce la couleur : « Lorenzaccio à côté, ce n’est rien » ! Comprenez les 80 personnages, les 36 changements de décors et les nombreuses intrigues parallèles qu’elle escamotait adroitement à la barbe d’Alfred de Musset. Mais ça, c’était avant de diriger 14 jeunes acteurs aux appétits d’ogres ! La directrice du TnBA trouve dans ce texte lyrique matière à nourrir leur boulimie de jeu. Avec Comédies barbares, le dramaturge, poète et romancier Valle-Inclan (1866-1936) bâtit une grande fresque de l’Espagne du XIXème siècle inventant un style, l’esperpénto (épouvantail), une distanciation grotesque et absurde de la réalité à la manière des peintures de Goya. En trois parties endiablées qui se succèdent comme une vaste épopée – Gueule d’argent (1922), L’Aigle emblématique (1907) et Romance de loup (1908) - il dépeint une société patinée par le patriarcat et le pouvoir du seigneur et maître ; décrit sa région natale, la Galice, rurale et arriérée avec ses croyances en sorcellerie et la prégnance du religieux ; conte des amours contrariées et impossibles… Dans une ambiance très Game of Thrones, digne de Shakespeare ou des tragédies grecques, la truculence le dispute à la paillardise et l’humour à la sauvagerie. Ici, on ne mange pas, on se goinfre, on ne boit pas, on se saoule, on ne fait pas l’amour, on baise ou on viole. Un magnifique terrain de jeu(x) et un beau cadeau d’adieu pour ces élèves-comédiens qui sortiront diplômés de l’école supérieure du TnBA.
Production École supérieure de théâtre Bordeaux Aquitaine
Production déléguée Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine. Un projet en collaboration avec le Pôle d’Enseignement Supérieur Musique et Danse Bordeaux Aquitaine et l’École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Bordeaux. L’éstba est subventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication, la Région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes et la Ville de Bordeaux.
Remerciements à l'Opéra National de Bordeaux