Dans ce dernier opus, l’auteur-metteur en scène signe la suite et fin des aventures rocambolesques des quatre frères et soeur retracées dans les deux premiers volets de la trilogie Des territoires : (Nous sifflerons la Marseillaise…) en 2015 et (… D’une prison l’autre…) en 2017.

Géographique, générationnel, révolutionnaire et même anachronique, le théâtre qu’invente Baptiste Amann se demande « quelle Histoire écrire lorsque l’on est, comme les personnages de sa grande trilogie, les héritiers d’un patrimoine sans prestige et les représentants d’une génération que l’on décrit comme désenchantée ? »
Benjamin, mordu à la gorge par un chien est en état de mort cérébrale. À l’hôpital, la fratrie doit trancher : faut-il arrêter les machines au profit d’un éventuel don d’organes ? Au même moment se tourne à l’hôpital un film sur le procès de Djamila Bouhireb, figure emblématique de la révolution algérienne. En conflit avec le réalisateur, l’actrice trouve refuge dans le service de réanimation et côtoie Samuel, Lyn, et Hafiz au moment où ils doivent prendre leur décision. Dans cet ultime épisode se pose la cruelle question, fil rouge de cette épopée révolutionnaire : arrêter le combat ou le poursuivre coûte que coûte ?