Comment ça marche ?

Pour vous, c’est facile, tout est question d'écoute et de genou-flexions ! On boit un verre, on s'assoit, on écoute, on se lève, on danse, on s'assoit, on écoute, on se lève, on danse, et ainsi de suite ! On se laisse entraîner par ces tubes des années 60 à nos jours qui donnent des fourmis dans les jambes et envie de se remuer le popotin, et on savoure une histoire écrite spécialement pour le bal par 5 auteurs/autrices, une histoire qui ne sera partagée qu'une seule et unique fois avec le public !

Recette secrète de fabrication

La veille du bal, cinq autrices et auteurs se réunissent pour préparer la playlist d'enfer de leurs 10 morceaux préférés. Puis, les cinq écrivains inventent une histoire qu’ils découpent en dix courts épisodes. Discussion. Grosse discussion. Il n'y a pas de chef.
Alors on propose, on réfute, on cherche, on nuance, on s'essaye à la démocratie, on fait des concessions, on finit par trancher. Le soir, ils sont fatigués et se couchent tôt.

Le jour du bal, chaque auteur dispose de quelques heures pour écrire deux épisodes parmi les dix. Comme ils s'y attellent dès l'aube, ils ont besoin de beaucoup de café. Et comme la règle du jeu est que texte et chanson alternent, chaque épisode doit se terminer par le titre de la chanson suivante soigneusement mis en lien avec l'histoire. Va finir ton texte avec La Macarena, Alexandrie Alexandra ou Sapés comme jamais ! C’est en général à ce moment-là que chacun·e s'arrache les cheveux se demandant pourquoi il/elle a accepté de participer à un truc pareil...

Le soir, le TnBA est transformé. Les spectateurs sont en piste, sous la boule à facettes, les auteurs sont sous les projecteurs ; ils livrent à plusieurs voix cette histoire écrite à dix mains dans un temps record pour ce Bal Littéraire unique. Et c'est là où les genou-flexions interviennent ! Les spectateurs-danseurs sont invités à écouter sagement chaque texte, puis à danser follement sur chaque morceau (le contraire n'étant pas recommandé). Bien évidemment, la fête se poursuit ensuite jusqu'au bout de la nuit !

Solenn Denis