Un cirque énigmatique, un ailleurs fantastique
C’est un univers étrange et fascinant dans lequel nous immerge la compagnie 111. Un univers fait de verticalités, de lignes, de bâtons et de tiges. Un espace sculpté par des lignes. Tantôt lumineuses, tantôt mobiles, tantôt sonores, elles construisent et déconstruisent l’espace sous nos yeux, créant des perspectives, ouvrant des abîmes, bouleversant les repères, inventant des rythmes nouveaux. En mathématiques, la ligne est ce qui file vers l’infini, un ailleurs fantastique, un ailleurs sans limites. Sur la scène de Plus ou moins l’infini, la ligne nous invite à cet ailleurs peuplé de figures humaines virtuoses et énigmatiques.

Ils sont jongleurs, acrobates, comédiens, danseurs, fil-de-féristes; ils sont l’âme de cette lumineuse magie noire, s’amusent à brouiller la perception, utilisent l’artifice pour créer des mondes parallèles inconnus. Que dire par exemple de cette scène troublante de la danse des bâtons ?
De longs bâtons comme dans un jeu de mikado géant s’agitent, mus par une force invisible. Ils se fuient, se rapprochent, se cherchent et se tutoient en une danse mystique et sensuelle.

C’est ce que 111 appelle "la virtuosité minimale", c’est splendide et c’est ce qui a fait la renommée internationale de cette jeune compagnie toulousaine. "Nous aimons, non pas être au cœur des disciplines, mais tout au bord, sur la tranche. Créer un vocabulaire qui ne soit pas perçu comme du jonglage, de la danse, du théâtre d’objets, mais comme un événement visuel."
Ouvrez grands les yeux, avec cet événement visuel là, vous allez en prendre plein la vue !